Les repères pour s'installer et développer son élevage de race nantaise

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L’élevage de nantaises : repères technico-économiques

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Génétique

Photo de taureau nantaisvache

Les fondements du programme de sauvegarde :

Le programme de sauvegarde de la race Nantaise a été encadré techniquement par l’Institut de l’Elevage depuis 1986. La priorité avait  été d’abord de :

  • Recenser les animaux les plus représentatifs de la race,
  • Mettre en relation les éleveurs afin que les échanges notamment de taureaux puissent se réaliser correctement,
  • Repérer des mères à taureaux à accoupler avec taureaux isolés génétiquement entre eux afin de créer des mâles dont la semence serait à collecter et conserver,
  • Créer et mettre à jour un inventaire exhaustif des animaux

Ce programme génétique, autour d’une dynamique d’éleveurs qui s’est mise en place au sein de l’APRBN, a permis de remonter et rajeunir  des effectifs femelles aujourd’hui d’une qualité raciale satisfaisante, de constituer un stock de semences de 19 taureaux de plusieurs  lignées différentes, de fournir, par l’intermédiaire de l’atelier taureaux, des mâles pour la monte naturelle aux éleveurs qui le désiraient.

La gestion génétique courante aujourd’hui

saillieElle est laissée à l’appréciation de chaque éleveur. Des conseils peuvent lui être donnés par l’APRBN et/ou l’Institut de l’Elevage (maintien de la variabilité génétique) : voir notamment tableau des parentés avec taureaux à l’IA.

Pour le moment, il est difficile d’établir des conclusions sur la descendance de la plupart des taureaux d’IA dans la mesure où ils sont peu utilisés (85 IA par an). Seuls les premiers (RIUM, CARILLON, DESIRE), laissant des descendants réguliers, nous amènent à apporter des conseils d’accouplement liés au format adulte, à la qualité laitière, à la forme de la mamelle. L’APRBN incite donc à utiliser régulièrement l’ensemble des taureaux d’IA (non porteurs du gène culard) afin d’apporter de plus en plus de données aux aptitudes de ceux-ci. Voir aide à l’IA.

Cas particulier du gène culard

Le gène culard existe dans la race, analysé par l’INRA (Pr Ménisser en 2002) et régulièrement démontré par l’apparition de veaux culards (type chevalin, langue sortie à la naissance, difficulté à se lever, tête rentrée, veau fragile). A t-il toujours été présent ou a-t-il été apporté par les croisements Parthenais effectués de 1960 à 1980 ? On ne peut aujourd’hui conclure dans un sens ou dans un autre...

Aujourd’hui, 5 taureaux d’IA sur 19 sont porteurs hétérozygotes du gène culard (mh/+). L’APRBN demande à ses adhérents de ne pas les utiliser en routine, mais d’essayer d’en sortir ponctuellement de jeunes mâles non porteurs (voir aide au génotypage gène culard) dont les meilleurs seraient à conserver pour la monte naturelle. Ainsi, il n’y aurait pas atteinte à la variabilité génétique et cette mutation ne perturberait pas le travail nécessaire de chaque éleveur pour améliorer son troupeau vers des animaux de bon format et équilibrés, avec une musculature bien répartie et des vaches qui restent bonnes laitières, aptitude indispensable à l’élevage économique de veaux et de futures reproductrices. 

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